– Mis à jour le 11/05/2018 –
En 1971, le Dr Carl Simonton reçoit un homme de 61 ans, atteint d’un cancer de la gorge1.
La maladie est très avancée : l’homme ne pouvait presque plus rien avaler. Il ne pesait plus que 45 kilos.
Ses médecins lui donnaient 5 % de chances de survie au maximum, même avec la radiothérapie.
Alors le Dr Simonton se dit qu’il fallait essayer « autre chose ».
Il demanda à son patient de « visualiser » les cellules cancéreuses, de s’en faire une image aussi nette que possible dans son esprit.
Puis, il lui demanda de visualiser les globules blancs de son système immunitaire attaquer et détruire les cellules cancéreuses… pour ne laisser que des cellules en pleine santé.
L’homme suivit fidèlement ces instructions « étranges ». Plusieurs fois par jour, il fit ces exercices de visualisation.
Il imagina ses cellules immunitaires comme une « tornade de particules blanches », s’abattant sur la tumeur comme la neige recouvre un rocher.
Et cela a fonctionné, au-delà des espérances du Dr Simonton.
Petit à petit, la tumeur de son patient rétrécit. Au bout de seulement deux mois, son cancer avait totalement disparu.
Le patient était tellement convaincu par cette technique qu’il l’utilisa pour essayer de soigner son arthrose du genou.
Et aussi extraordinaire que cela puisse paraître, cela a fonctionné aussi : en quelques semaines, il se libéra totalement de l’arthrose qui le privait de ses loisirs préférés.
Est-ce un cas unique, qui sort de l’ordinaire ?
Non : d’autres patients ont vécu des guérisons sidérantes avec cette méthode.
A commencer par le Dr Joe Dispenza.
« Vous ne remarcherez jamais plus »
L’année du « drame », Joe Dispenza avait 23 ans. Il venait tout juste d’ouvrir son cabinet de chiropracteur.
Mais ce jour-là, en 1986, sa vie prit un tournant radical :
«En Californie du Sud, par une journée ensoleillée d’avril, j’ai été renversé par un SUV lors du triathlon de Palm Springs auquel je participais. »
La violence du choc l’a placé dans un état critique.
Non seulement il avait 6 vertèbres brisées, mais les vertèbres de sa colonne vertébrale s’étaient comprimées, et des fragments osseux menaçaient sa moelle épinière.
Pour ses médecins, il fallait faire une lourde opération chirurgicale : c’était sa seule chance de pouvoir espérer remarcher un jour.
Dans tous les cas, il resterait handicapé à vie, avec des douleurs chroniques jusqu’à la fin de ses jours.
Joe Dispenza demanda alors d’autres avis médicaux. Tous lui dirent la même chose, et lui conseillèrent d’opérer.
Mais Joe prit une autre décision. Voici son explication :
« Je crois qu’il y a une intelligence, une conscience invisible, à l’intérieur de chacun de nous, qui est dispensatrice de vie. Elle nous soutient, nous maintient, nous protège et nous guérit à chaque instant. Elle crée presque 100 milliards de cellules spécialisées, elle veille à ce que nos cœurs battent des centaines de milliers de fois par jour, et elle peut produire chaque seconde des centaines de milliers de réactions chimiques dans une seule cellule.
Je me suis dit à l’époque que si cette intelligence était réelle et si elle possédait des capacités aussi étonnantes, je pourrais essayer de me connecter à elle »((Joe Dispenza, Le placebo, c’est vous, Ariane, 2015)).
ll faisait confiance à son esprit pour l’aider à guérir son corps.
Alors il sortit de l’hôpital et décida de se concentrer sur sa guérison, en pensée.
Il passait ses journées à focaliser son cerveau sur le moment présent. Il s’efforçait de ne ressentir ni regret du passé, ni crainte pour l’avenir.
Et il travaillait mentalement à reconstruire sa colonne vertébrale, vertèbre par vertèbre.
Il visualisait une colonne entièrement restaurée. Il se projetait, étape par étape, en train de marcher à nouveau.
Ce n’était pas facile, car d’innombrables pensées négatives venaient perturber cette démarche (qu’allait-il faire de son cabinet, allait-il rester paralysé à vie, etc.).
Mais il les écartait consciencieusement, et reprenait au début la visualisation de sa guérison.
Au bout de quelques semaines, il eut un déclic :
« Je me suis senti complet, satisfait, entier. Pour la première fois depuis mon accident, j’étais vraiment détendu et présent à la fois dans mon corps et dans mon esprit. Il n’y avait aucune rumination mentale, aucune analyse, aucune pensée, aucune obsession, comme si quelque chose s’était débloqué et une sorte de paix et de silence prévalait ».
Il continua de plus belle sa visualisation.
Et deux mois après son accident, il put se lever et marcher. Sans la moindre chirurgie, il était totalement rétabli.
Deux mois plus tard, il reprenait ses consultations en tant que chiropracteur. Et aujourd’hui, plus de 30 ans après l’accident, il n’a quasiment jamais eu de douleur au dos.
Il est devenu un thérapeute mondialement connu pour ses travaux sur les capacités de guérison de l’esprit !
La science prouve qu’on peut se « muscler » par la pensée !
Certes, on n’a pas encore de preuve formelle que la visualisation guérit avec certitude.
Mais une étude fascinante vient de prouver que cette technique est redoutablement efficace dans un domaine très proche !
Des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont sélectionné 30 participants volontaires et leur ont immobilisé le poignet avec un plâtre.
Puis, ils ont demandé à la moitié d’entre eux de faire un exercice mental : ils devaient s’imaginer en train de pousser aussi fort que possible avec le poignet gauche pendant 5 secondes, puis se relâcher pendant 5 secondes… et cela, 13 fois de suite.
Au bout d’un mois, les chercheurs ont retiré les plâtres des 30 participants, et examiné leur musculature.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la force du poignet de ceux qui avaient fait de la « musculation mentale » était deux fois plus importante que celle de l’autre groupe2 !
Il leur avait suffi de « s’imaginer » en train de se muscler… pour prendre réellement du muscle !!!
Vous vous rendez compte de ce que cela signifie ?
Si la pensée « seule » est capable de construire des muscles (ou de limiter la perte musculaire), pourquoi ne serait-elle pas capable de stimuler le système immunitaire contre le cancer, ou d’accélérer la guérison de fractures ?
D’autres chercheurs viennent même de découvrir que, si vous gardez les yeux fermés mais que vous pensez à une lumière vive, vos pupilles se rétractent… comme si vos yeux étaient confrontés à une lumière vive3 !
Il est clair que nos pensées sont créatrices de réalités physiques, matérielles, qui s’impriment dans notre corps.
Voilà pourquoi je suis persuadé que la visualisation fonctionne… et ce d’autant plus qu’elle a deux autres vertus puissantes et bien démontrées scientifiquement !
Pleine conscience et émotions positives
L’immense avantage de la visualisation est qu’elle est une sorte de « trois en un ».
En plus de ses mérites propres, elle cumule les bienfaits de la méditation en pleine conscience et des pensées positives.
Je vous ai déjà parlé des bienfaits inouïs de la « méditation en pleine conscience » : lorsque vous vous concentrez pendant plusieurs minutes sur l’instant présent (votre respiration, par exemple), une cascade d’effets positifs se produit.
Stress, anxiété, problèmes cardiaques, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs chroniques, troubles respiratoires… La méditation a prouvé son efficacité contre tous ces problèmes de santé ! ((Meditation Interventions for Chronic Disease Populations: A Systematic Review. Chan RR, Larson JL. J Holist Nurs. 2015 Dec;33(4):351-65. doi: 10.1177/0898010115570363. Epub 2015 Mar 2.))
Comment ? En vous permettant d’éliminer les pensées et émotions parasites, celles qui empêchent votre corps de se consacrer pleinement à sa guérison.
C’est ce que permet aussi la visualisation : en concentrant votre esprit dans le moment présent, sur les mécanismes de guérison internes du corps, vous êtes dans un état proche de la méditation !
Et ce n’est pas tout.
La visualisation permet également de faire naître des émotions positives !
Plutôt que de « broyer du noir » sur sa maladie, elle vous met dans une dynamique positive puisqu’elle vous force à vous imaginer en train de guérir.
Cela suscite mécaniquement un réel optimisme, dont on sait qu’il aide considérablement à guérir4 !
C’est simple, gratuit, et cela peut « rapporter gros » !
Alors pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?
Si vous avez de l’arthrose, pensez à la façon dont la glucosamine et la chondroïtine (si vous en prenez) viennent « réparer » votre cartilage, ou comment le gingembre ou le curcuma viennent soulager l’inflammation et la douleur.
Si vous avez de l’hypertension, visualisez comment vos médicaments ou vos remèdes naturels agissent dans votre corps pour la faire baisser.
Si vous avez un rhume ou une grippe, visualisez vos huiles essentielles en train d’éliminer les virus et de vous soigner.
Et ainsi de suite !
Tout ce que vous « risquez », c’est de vous sentir mieux et de guérir plus vite !
Avec un entrainement spécifique, vous pourriez même faire un « saut quantique » et guérir l’impossible, l’incurable.
Je vous en dirai plus très prochainement sur la loi du « saut quantique » – c’est l’un des points culminants du Projet E.
PS : Faites-moi part de votre avis ! Que pensez-vous de la visualisation ? Pensez-vous que l’esprit puisse avoir un tel pouvoir pour guérir le corps ?
J’attends impatiemment vos réactions, en commentaire de cet article.
- Cette histoire est racontée dans Quantum Healing, de Deepack Choprah, Bantam books, 2015, page 22. [↩]
- The Power of the Mind: The Cortex as a Critical Determinant of Muscle Strength/Weakness. Timothy Law James Thomas. Journal of Neurophysiology Published 1 October 2014 Vol.no., DOI: 10.1152/jn.00386.2014 [↩]
- The eye pupil adjusts to imaginary light. Laeng B, Sulutvedt U. Psychol Sci. 2014 Jan;25(1):188-97. doi: 10.1177/0956797613503556. Epub 2013 Nov 27. [↩]
- Further evidence for individual differences in placebo responding: an interactionist perspective. Geers AL, Kosbab K, Helfer SG, Weiland PE, Wellman JA. J Psychosom Res. 2007 May;62(5):563-70. [↩]
Effectivement très efficace, cette méthode que j’ai effectivement pratiquée. Et je la conseille à tout le monde.
Bonjour
Votre mail m’a interpellée et comme je souffre d’une sécheresse oculaire severe, j’aimerais savoir comment diriger mes pensées pour tenter de guérir de ce problème invalidant (nuits difficiles, douleurs etc). Merci pour vos conseils. Meilleurs messages
Bonsoir et merci pour ce message si puissant.
Je crois dans la force de l’Esprit.
Nous sommes Energie, donc si nous rendons notre énergie positive, elle le sera
Donc continuez à penser guérison et celle-ci arrivera.
Le psychanalyste jungien Guy Corneau a écrit un livre très explicite à ce sujet. Il y a aussi sur le Web: « Dialogue avec les cellules » de Guy Corneau et Daniel Lessard. Guy Corneau s’était même guéri d’un cancer.. il avait même donné des conférences à l’Université de Montréal. Les gens l’écoutaient avec un silence religieux….
J’attends la suite avec impatience
Merci pour votre article. Oui je pense que l’esprit a un grand pouvoir sur notre santé. Nos pensées positives, nos mains…
J’y crois et je veux y croire encore plus !!!
j’ai ressenti à une plus faible échelle que vos deux exemples :
une échelle moindre, car moins spectaculaire, quoique… Il y a 5 ans aujourd’hui, en tant que coach de gym, je sortais d’une réunion de travail pour le club dont j’étais le président. tout d’abord, je ne trouve pas mon véhicule… ça arrive parfois. au bout de 2,3 mn je trouve mon véhicule: je monte dedans et… où suis-je ? Où vais-je ? je ne savais plus où j’étais (le lieu), et où je devais aller pour rentrer chez moi. petit moment de panique, puis ayant fait un peu de yoga, je me suis dit : “respire profondément et essaie de te concentrer”, et au bout de 1 à 2 mn, j’ai retrouvé mes esprits… et me suis rappelé où j’étais et où je devais aller pour rentrer chez moi. et je me se suis dit, tu as eu une absence, sans plus… mais 4 jours plus tard, je me suis retrouvé dans la même situation, sauf que le temps de l’oubli a duré à peu près 3 à 4 mn… là, je me suis dit : ce coup-ci, il ne faut pas faire l’autruche : tu as un sérieux problème… et pas de suite, mais dans les jours qui ont suivi cette deuxième absence, j’ai pris conscience qu’il y avait dans ces deux cas des signes (symptômes d’Alzheimer), et là, j’ai analysé, 1. les faits 2. ma vie 3. et mon avenir… Ma réaction a été assez rapide : tu ne dois pas te laisser aller et tu dois combattre cette maladie… et j’ai commencé à me renseigner sur la maladie : comment , pourquoi elle arrive, comment elle prospère, y a t’il des remèdes pour la vaincre ? Mes recherches (sur Internet) ont duré environ 8 à 10 jours. Il y a plusieurs cas, mais deux plus importants un cas physique , et un cas psychiques… le cas physique est assez facile à résoudre : ça se passe au niveau des deux cortex de notre tête, il y a au niveau de notre tête dans les deux cortex des ramifications sanguines très fines qui se rejoignent au milieu du crâne et plus on vieilli, plus ces ramifications s’amenuisent jusqu’à ne plus se joindre…cet état se soigne (pour moi) assez bien avec du Ginkgo Biloba à prendre en complément alimentaire (sous forme de poudre). pour moi, ça a pris entre 2 et 3 mois. mais au bout de 3 mois, j’ai senti que la jonction s’était rétablie… la jonction physique oui, mais la jonction psychique, ce n’était pas ça, en me renseignant un peu plus, j’ai appris qu’avant cette période, j’ai du perdre quelques (le chiffre on ne sait pas) neurones… il faut donc reprendre, réapprendre certaines choses qui se sont éloignées de mon cerveau… Dans les exemples que j’avais lu sur Internet, une dame disait à son mari : “tu ne sais plus qui tu es , eh bien, il faut que tu réapprennes, tu ne sais plus où tu habites eh bien tu dois réapprendre où tu habites…le cas de cet homme était plus inquiétant que mon cas… je pense qu’il n’a pas voulu voir ce qui lui arrivait, il a du se dire, “ça ne peut pas m’arriver” et il a peut-être, laissé la maladie entrer un peu plus que moi je ne l’ai fait pour la combattre… mais ça, je ne peux pas l’affirmer… D’après le neurologue que j’ai visité, (sous l’insistance de ma fille) pour qu’il me donne un diagnostique, il y a plusieurs cas et plusieurs stades de cette maladie. Le diagnostique lors de ma visite en consultation était de 91 points sur 98. vous vous sn êtes bien sorti, m’a t’il dit à la fin de l’examen, mais vous avez été conscient de la gravité de ce qui aurait pu vous arriver et je vois que vous êtes encore en alerte, et là, vous avez raison, car, on ne sait pas tout sur cette maladie… aujourd’hui, l’alerte est toujours là, mais beaucoup moindre. Je m’en suis sorti, car je ne voulais pas être dépendant des autres. et être autonome. Voilà, mon cas. Vous donnez mes caractéristiques ne vous donnerait rien de plus.
Je suis malade du COVID pour la deuxième fois. Cette fois ci j’ai visualisé la représentation du virus à qui je coupais les “tentacules”. Je m’en relève plus rapidement malgré la fièvre, les douleurs au rendez-vous.
Je suis magnétiseuse et j’essaie d’expérimenter pour mieux en parler avec les personnes qui viennent consulter. Je suis convaincue de cette force et cette capacité que nous possédons.
Bonjour,
Oui, je suis persuadée du pouvoir du QI. Ma petite soeur a eu, il y 20 ans un cancer du sein en phase 3. Opérée, masectommie, elle a visualisé son cancer et les métastases disséminées dans son corps – à tout instant. Elle les a chassée. Je ne veux pas de vous, lâchez moi. – tout en suivant à la lettre le traitement prévu pour ‘son’ cancer. Elle enchaînait alors, après une chimio par exemple, les mauvaises cellules mortes en oetits tas et elle buvait beaucoup pour les éliminer. Puis elle visualisait encore les restes de mauvaises cellules et en pensées, elle les affamait, leur parlait d’une autre possibilité pour elles, qu’elle appelait leur liberté quand elles ne seraient plus liées à son corps Elle a fait tant et si bien dans sa tête, qu’elle a été déclarée guérie Il y a maintenant 21 ans de cela.
Hélas, elle vit une autre terrible maladie maintenant : une SLA, avec diagnostique divergent.
Les médecins lui ont donné un très triste tableau de sa fin de vie Elle a déjà perdu totalement les 2 jambes et ses bras sont attaqués. Je lui ai demandé plusieurs fois de faire le même travail mental que pour son cancer, mais elle est désespérée, elle sent que la maladie est la plus forte m’a-t-elle dit.
Y a-t-il, dans ce cas précis des points spéciaux a interpeller lors des méditations, ou une autre aide possible ?
Je vous en prie, vous est-il possible de l’aider ….. ou de m’aider à l’aider elle
Je vous remercie de la bonne attention que vous m’avez prêtée.
Mery.
Oui! Nous avons tous une “ame” le principe qui anime notre corps, un souffle qui a la puissance de beaucoup agir sur notre corps; j’en fais l, mais cela s’expérience chaque jour, mais cela s’apprendre sur le long temps, plusieurs mois ! avec l’aide souvent d’une autre personne qui y est déjà arrivée