Cher(e) ami(e),
Hier je suis tombée sur l’un des derniers reportages de Jean d’Ormesson1
Une phrase m’a particulièrement touchée :
« Je crois qu’il faut avoir le courage du bonheur »
Dans notre monde actuel, tumultueux et inquiétant, c’est un objectif noble, mais complexe.
Mais qu’est-ce que le bonheur, me diriez-vous ?
Cette question, je la laisse aux académiciens et philosophes.
Je préfère me concentrer sur un aspect souvent sous-estimé, pourtant fondamental :
La santé : première pierre du bonheur ?
Une des rares certitudes que nous ayons sur le bonheur, c’est que la santé est l’une de ses composantes.
Les tragédies mondiales – les conflits à Gaza, en Ukraine, ou les violences sur notre propre territoire – sont là pour nous rappeler la fragilité de la vie.…
Trop souvent, nous prenons conscience de la valeur de notre santé seulement lorsque celle-ci commence à décliner.
Cependant, des milliers de mécanismes dans notre corps travaillent sans relâche pour nous permettre de vivre, souvent sans que nous en ayons conscience.
Ressentir le plaisir de marcher et de mettre un pas devant l’autre,
Toucher la douce texture des draps le matin,
Apprécier la température de l’air en respirant…
Ce sont des joies simples, mais profondes.
Or, quand notre corps tombe en panne, toute notre attention se focalise immédiatement sur ses défaillances.
Pourtant nous avons le potentiel de vivre encore des moments de paix, de sérénité et même de joie.
Investir dans votre santé,
c’est investir dans votre bonheur
Prendre soin de sa santé n’est pas rébarbatif !
Au contraire, c’est un engagement vers une vie pleine de saveurs.
Commencez par vous informer auprès d’indépendants qui ont vraiment à cœur votre santé.
Ne vous laissez pas tromper par les lobbies qui prônent des produits nuisibles sous couvert de tradition ou de plaisir.
Mettez en place des petits ajustements dans votre quotidien.
De toute façon, le corps n’aime pas les changements brutaux, comme le souligne la médecine traditionnelle chinoise.
Alors comme dit mon ami, David Sayag, ostéopathe et thérapeute : « Chaque jour un pas »
Cultivez le positif au quotidien
Si un corps en bonne santé est le premier pas vers le bonheur…
…l’inverse est tout aussi vrai.
Cultivez ce qu’il y a de positif dans votre vie quotidienne :
Observez un rayon de soleil, une fleur qui éclot, ou écoutez les rires des enfants jouer.
Prenez le temps de contempler ces petits bonheurs.
Je ne vous mentirais pas : cela requiert de la discipline.
Mais cela permet aussi de laisser un peu de place à la beauté du monde dans notre vie.
Prenez une pause et respirez
Pour vous aider sur ce chemin, j’aimerais partager avec vous une technique de sophrologie très efficace pour vous recentrer et calmer le mental :
Installez-vous confortablement,
Prenez conscience de votre posture,
Percevez la présence de votre corps,
Posez vos mains sur votre abdomen,
Ressentez votre ventre qui se gonfle et se dégonfle,
Percevez l’air froid qui entre et l’air plus chaud qui sort de vos narines.
Notez la texture du vêtement sous vos mains,
Est-ce que c’est doux ou au contraire plus rigide ?
Notez mentalement les sensations…
Peut-être pouvez-vous commencer à ressentir un relâchement : dans vos épaules, votre mâchoire…
Peut être de la fatigue…
Accueillez les sensations et les sentiments qui émergent.
Peut-être des sentiments de paix et de bien-être.
Cet exercice, réalisable n’importe où, peut vous apporter un moment d’apaisement.
Une parenthèse dans notre quotidien.
Mais ce n’est pas le seul moyen.
Ne sous-estimez pas l’appel de la nature
La nature détient un pouvoir immense sur notre bien-être.
Les études2 ont montré qu’au contact de la nature notre système nerveux s’apaisait et que notre corps sécrète des hormones du bien être.
Les japonais pratiquent le Shinrin-yoku, ou le bain de forêt.
Cela consiste simplement à se promener en forêt.
Certains vont même jusqu’à faire des câlins aux arbres.
Sans aller jusque là, vous pouvez simplement vous entourer le plus possible de plantes.
Et si vous le pouvez, n’hésitez pas à sortir en nature le plus souvent possible.
Ces petites actions renforcent notre santé mentale et physique et créent le potentiel pour des moments d’émerveillement !
Et si vous n’êtes pas convaincue pour vous-même, faites-le pour les générations suivantes…
Comme le dit Gandhi :
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde
Soyons le changement.
Mobilisons-nous pour rappeler à chacun, surtout aux plus jeunes, que la vie est précieuse !
Rappelons à nos jeunes qu’il est toujours possible de s’émerveiller.
Et que réveiller en nous des sentiments de paix intérieure et de joie simple.
Rappelons-leur que la vie mérite d’être vécue.
Je refuse de sombrer dans le désespoir.
C’est bien l’espoir qui a permis à l’humanité d’accomplir de grandes et belles choses.
C’est mon combat.
La question est : quel est le vôtre ?
J’espère que cette lettre vous aura au moins inspiré à prendre soin de vous et à porter votre attention sur le positif qui vous entoure.
Avec toute ma compassion,
Antoine Harben
PS : Ces mots viennent du cœur, et je crois profondément en mon métier qui est de créer et partager des informations de santé. Ce métier, cette profession m’anime au plus profond de moi.