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 – Article mis à jour le 19 mai 2018 – 

2011 est une année historique.

C’est la date à laquelle une machine « énergétique » a été officiellement autorisée par les autorités… pour traiter un cancer !

C’est une grande première, et sans doute le début d’une petite révolution.

Pour l’instant, cette machine est encore réservée à une petite catégorie de patients.

Mais elle a déjà commencé à sauver des vies.

Comme celle de Robert Dill Bundi :

L’incroyable destin du champion Robert Dill Bundi

Robert Dill Bundi vient d’une famille pauvre des montagnes suisses.

A 14 ans, il rêve de s’acheter une mobylette. Mais faute d’argent, il se rabat sur un simple vélo.

C’est un coup de pouce du destin : quelques années plus tard, en 1980, il décroche la médaille d’or aux JO de Moscou.

Hélas, à 41 ans, son destin bascule : il est frappé par une tumeur au cerveau.

Après avoir fait chimios, radiations et chirurgie, il se pense guéri.

Mais 5 ans plus tard, le cancer revient encore. Et cette fois, la tumeur est plus grosse qu’un œuf de poule. Et elle est inopérable.

Ses médecins lui donnent alors 3 mois à vivre.

C’est à ce moment-là qu’on lui propose de participer à un essai clinique d’une thérapie totalement nouvelle :

  • Une thérapie qui n’a rien de « biochimique » : il ne s’agit pas de chimio, de rayons ni de chirurgie ;
  • Une thérapie qui n’a quasiment aucun effet indésirable (à part quelques réactions allergiques sur la peau du crâne).

Et cette thérapie fait son effet : en 12 mois, sa tumeur disparaît.

Robert revit, et témoigne à l’époque de son bonheur :

« Je suis l’homme le plus heureux du monde et je déguste tous les matins la vie. Je m’endors tous les soirs très très bien. Le matin, quand je me réveille, je dis « merci », je vis »((Treating cancer with electric fields, Bill Doyle, Ted Talks)).

Aujourd’hui, 10 ans après ce traitement, Robert Dill Bundi est encore vie et en bonne santé.

Il est convaincu qu’il doit sa survie à ce nouveau traitement.

Un traitement qui bouscule toutes les « croyances »

C’est un chercheur israélien, le Pr Yoram Palti, qui a mis au point cette thérapie révolutionnaire.

Le Pr Palti a une originalité : il est passionné par les phénomènes électro-magnétiques qui parcourent le corps humain.

Contrairement à la plupart de ses collègues, il maîtrise les équations de Maxwell, du nom du célèbre physicien du 19ème siècle qui a fait le pont entre l’électricité et le magnétisme.

Bien sûr, la médecine moderne utilise déjà les courants électriques : qu’est-ce qu’un « pacemaker », sinon un objet qui envoie un courant électrique qui « remplace » le courant électrique naturel produit par le cœur ?

Mais le génie du Pr Palti a été d’appliquer ce type de thérapie « électro-magnétique » au cancer.

Au départ, personne ne comprenait ce qu’il était en train de faire.

Mais il a montré que cela fonctionnait, in vitro, et sur les souris1.

Les cancérologues du monde entier se sont alors mis à le regarder d’un autre œil2.

Et il a obtenu le droit de réaliser une étude clinique de phase III, sur des patients.

Cette étude a rassemblé des patients comme Robert Dill Bundi : des « récidivistes » du cancer du cerveau, qui avaient déjà reçu tous les traitements conventionnels, sans succès.

La moitié d’entre eux ont reçu la chimiothérapie classique, qui prolonge un peu la vie, avec de lourds effets indésirables.

L’autre moitié n’a pas reçu de chimio. Les patients devaient simplement porter des électrodes sur la tête pendant quelques mois.

Ces électrodes délivraient un courant alternatif léger, à une fréquence très spécifique (200 kHz environ).

Jusqu’en 2011, tous les scientifiques pensaient que cette fréquence était trop faible pour avoir le moindre effet biologique…

Tous… sauf le Pr Palti.

Avec ce courant électro-magnétique, le patient ne « sent rien », mais le traitement freine la division des cellules cancéreuses !

De fait : ceux qui ont eu la chance d’avoir ce traitement « léger » ont eu un taux de survie identique à ceux qui ont eu la chimio !

Le seul effet secondaire, recensé pour 10 % des patients, était des petites lésions sur la peau du crâne, bien soulagées avec des crèmes adaptées.

Aucun des patients traités « électriquement » n’a eu à souffrir des effets de la chimio : nausées, vomissements, fatigue sévère, système immunitaire affaibli, constipation, etc.

C’était la première fois qu’un traitement totalement nouveau obtenait les mêmes résultats que la chimio, sans ses graves effets secondaires !

Mais il fait encore mieux : associé à la chimio, ce traitement pourrait doubler l’espérance de vie !

Le premier traitement depuis 15 ans qui améliore l’espérance de vie !

C’est la conclusion d’une étude passionnante qui vient d’être publiée3 !

L’étude a été lancée en 2010, avec 700 patients de 57 ans en moyenne, souffrant d’un cancer du cerveau nouvellement diagnostiqué.

Cette fois, il ne s’agissait pas de « récidivistes », mais de nouveaux cas de cancer.

Tous les patients de l’étude ont reçu le traitement de chimiothérapie standard (temozolomide).

Mais deux tiers d’entre eux ont aussi été traités par les fameux courants électro-magnétiques.

Au bout de 5 ans, les résultats étaient stupéfiants.

Le groupe qui a été traité « électriquement » avait un taux de survie de 21 mois, contre 16 mois pour ceux qui n’avaient reçu que la chimio.

Au bout de 5 ans, 13 % des patients traités électriquement étaient encore en vie… contre 5 % pour les autres – soit presque trois fois plus !

« Personne ne s’attendait à de tels résultats », a déclaré en France le Pr Jérôme Honnorat, spécialiste du cancer du cerveau4.

Alors bien sûr, ce n’est pas (encore ?) un traitement miracle, mais il paraît clair qu’il prolonge la vie5 !

Et pour un traitement « énergétique », c’est une vraie révolution !

Très populaire au début du 20ème siècle, la médecine électro-magnétique a été réduite au silence pendant près de 100 ans, au profit de la toute puissante approche biochimique et pharmaceutique.

Mais les choses sont en train de changer, et ce traitement anti-cancer en est la preuve !

D’autres cancers concernés (pancréas, ovaires, poumons) !

Car cette thérapie ne s’applique pas qu’au cancer du cerveau.

En laboratoire, elle semble fonctionner sur une vingtaine de cancers, et de nombreuses études sur des patients sont déjà lancées !

Pour le cancer du poumon, les essais cliniques de phase III viennent tout juste de commencer6.

Mais pour le cancer du pancréas, les premiers résultats sont déjà tombés… et ils sont TRES encourageants !

Associé à la chimiothérapie, ce nouveau traitement pourrait doubler l’espérance de vie des patients victimes de ce terrible cancer7.

Avec ce traitement énergétique, la survie à 1 an était de 72 %, contre le taux habituel de 35 % pour la chimio seule.

Et les mêmes résultats prometteurs ont été trouvés pour la catégorie la plus sévère des cancers ces ovaires.

Là encore, ce ne sont que des résultats préliminaires, avec peu de patients8. Mais il n’empêche que le taux de survie médian était de 9 mois, contre 4 mois habituellement !

Où s’arrêtera le Pr Palti ?

Et la meilleure des nouvelles, c’est que le Pr Palti n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.

Si des courants électriques peuvent aider à guérir le cancer, pourquoi pas d’autres maladies ?

Déjà en 1991, le Pr Palti avait déposé un brevet pour un appareil de « suivi » du taux de sucre sanguin des diabétiques…

…grâce à un dispositif qui mesure l’activité électrique des cellules !

Et il a révélé récemment qu’il travaillait en ce moment-même, dans le plus grand secret, à un appareil pour guérir… le diabète9 !

Croyez-moi : les traitements « énergétiques » à base d’électro-magnétisme ne font que commencer.

Je suis presque sûr que ce sera la révolution médicale de ce siècle.

Et vous y serez introduit en avant-première par  le Projet E.

PS : Je suis impatient de savoir ce que vous en pensez !

Etes-vous aussi excité par ces découvertes que je ne le suis ?

Pensez-vous que la médecine du 21ème siècle sera celle de « l’énergie » au sens large : celle de l’Esprit mais aussi celle de l’électro-magnétisme ?

Dites-moi tout, en commentaire de cet article, j’attends vos réactions !

  1. Alternating electric fields arrest cell proliferation in animal tumor models and human brain tumors, ED. Kirson et al., PNAS, 2007 []
  2. NovoTTF-100A versus physician’s choice chemotherapy in recurrent glioblastoma: a randomised phase III trial of a novel treatment modality, R. Stupp et al., PubMed, 2012 []
  3. Tumor treating fields added to standard chemotherapy in newly diagnosed glioblastoma (GBM): Final results of a randomized, multi-center, phase III trial, R. Stupp et al., American Assiociation for Cancer Research, juillet 2017 []
  4. De l’électricité contre un cancer du cerveau, A. Rambaud, Le Figaro, 2015 []
  5. Les sceptiques disent qu’on ne peut pas totalement exclure un effet placebo, puisqu’on n’a pas fait porter d’électrodes chauffantes à ceux qui recevaient la chimiothérapie seule : ce n’est pas faux, mais la probabilité de l’effet placebo semble infime au vu des résultats spectaculaires. []
  6. Novocure Enrolls First Lung Cancer Patient in Trial with Electric-therapy Component, I. Martins, Lung Cancer News Today, février 2017 []
  7. PANOVA: A phase II study of TTFields (150 kHz) concomitant with standard chemotherapy for front-line therapy of advanced pancreatic adenocarcinoma—Updated efficacy results, M. Benavied et al., Journal of Clinical Oncology, 2017 []
  8. INNOVATE: A phase II study of TTFields (200 kHz) concomitant with weekly paclitaxel for recurrent ovarian cancer—Updated safety and efficacy result, I. Vergote et al., Journal of Clinical Oncology, 2017 []
  9. Novocure uses electrodes to treat brain tumors, G. Weinreb, Globes, 2016 []

392 commentaires

  • KEO - SISOWATH dit :

    Bonjour Monsieur Bazin, depuis fin 2012, j’ai un Cancer du poumon avec métastases aux os, 2016 œdèmes au cerveau avec métastases, 2017, pleurésie pulmonaire et opérée pour le talcage au bout de deux ponctions,2018 cancer du sein phase III. Alors, je veux guérir, car je souffre des effets secondaires terrible !

  • demangeat dit :

    J’aimerais savoir si je peux aussi traiter le cancer de la prostate.

  • LOPEZ CAMILLE CHARLES dit :

    Voila une découverte et nouvelle extraordinaire et encourageante, si par malheur les “grands” de la “santé” ne s’interposent pas. Grand merci à vous pour cette communication et aussi votre grand courage.

  • BARBETTE dit :

    si les puissants laboratoires ne mettent pas leur veto ça sera un grand pas pour lutter contre le cancer, je connais les champs magnétiques qui m’ont bien aidé après une opération du genoux et d’autres douleurs diverses! donc ce nouveau traitement ne peut qu’être bien!!

  • fabrice salton dit :

    bonjour

    vraiment rien de nouveau avec cette info ,voir la machine de Antoine Priore ,si ma mémoire ne fait pas défaut !!! ça a du être testé en hôpital a Strasbourg je crois, avec super résultat ; mais en 2018 nous utilisons toujours la chimio …pourquoi ?
    Ps y a une publication sur nexus y a quelques année sur le sujet a lire

  • Marco dit :

    Très intéressant mais laïus beaucoup trop long
    Plein de phrases qui disent et redisent les mêmes choses on a du mal à lire jusqu’à la fin
    Dommage !

  • Francine Mongeau dit :

    Bonjour !
    J’espère que cette façon de soigner sera de plus en plus connue, acceptée dans le monde médical, et utilisée à grande échelle.
    Merci !

  • gantin danielle dit :

    Oui merci de nous inviter à partager cette bonne nouvelle qui nous révèle que nous sommes bien entièrement connectés et reliés au monde physique qui nous entoure et de l’espace, que nous aurons encore bien des surprises en nous reliant aux mémoires akashiques.

  • El Yazidi dit :

    C’est là une nouvelle absolument extraordinaire. On ne peut que souhaiter que les recherches du Pr Palti aboutissent au meilleur des résultats dans les meilleurs délais. Je ne souffre d’aucune “grosse” maladie à mes 78 ans; mais je serais heureux qu’on puisse les vaincre toutes, dans pas longtemps.
    Merci à vous pour votre louable travail dans l’intérêt de tous et pour nous tenir informés de ces bonnes nouvelles.

  • LEMOINE dit :

    J’ai eu à 23 ans un anévrysme d’une artère cérébrale qui n’a pas éclaté dans mon cerveau. En février 1978 j’ai présenté une hémicrânie
    gauche d’installation progressive dans le cours de l’après-midi. Quelques minutes plus tard, je constate que je n’arrive plus à parler mais je comprend parfaitement bien ce qu’on me dit. Les troubles de l’élocution ont duré environ une heure et l’hémicrânie a duré 2 heures. J’étais élève pilote à l’armée et transporté à l’infirmerie constatant une tension de 18 de maxima.Différents examens à l’hôpital ont montrés un anévrysme sur la bifurcation de l’artère sylvienne gauche. Les chirurgiens sont intervenus le 21 avril. Deux clips ont été placés sur le collet. La décision d’opérer m’a été salutaire. Aujourd’hui j’ai 63 ans, j’ai des difficultés d’expression orales et des difficultés de mémoire. Serait il faisable si un cancer venait se localiser dans mon cerveau, alors que mes 2 clips sont métalliques. La charge d’électricité placée sur le crâne serait elle impossible ?

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