Skip to main content
 – Article mis à jour le 9 mai 2018 – 

Si, comme moi, vous avez l’esprit scientifique, la méthode du Professeur Sarno contre les douleurs risque de vous secouer.

Mal de dos, douleur au cou, aux bras, aux jambes et même fibromyalgie : aussi ancrées soient-elles, le Pr Sarno prétend guérir toutes ces douleurs définitivement, en quelques heures, quelques mois au plus.

Le plus incroyable est que vous n’avez pas besoin de le consulter : sa « thérapie » fonctionne à distance, vous pouvez la pratiquer chez vous, gratuitement, sans effort ni matériel.

J’ai conscience que cela paraît peu vraisemblable. Et comme vous, j’étais sceptique quand j’ai entendu parler de cette méthode.

Mais voici pourquoi j’ai changé d’avis :

88 % de patients totalement guéris

Le Pr John Sarno n’est pas un médecin isolé, quasi-clandestin ou en marge du système de santé conventionnel. Non : John Sarno est professeur de médecine orthopédique et de rééducation à la prestigieuse Université de New York.

En plus de 40 ans de carrière, il a obtenu des résultats objectivement époustouflants auprès de ses patients, tout particulièrement dans le traitement du mal de dos.

Il y a déjà presque trente ans, en 1987, il a réalisé une étude en sélectionnant les cas les plus lourds parmi ses patients, ceux qui avaient une hernie discale avérée par un scanner. Dans beaucoup de cas, ces patients avaient déjà consulté de nombreux médecins, sans résultat. Le verdict est éloquent :

« Nous avons ainsi interrogé 109 de ces patients choisis au hasard. Un à trois ans après le traitement, 96 (soit 88 %) n’avaient plus mal et menaient une vie normale, onze allaient mieux et seuls deux n’avaient pas été soulagés »1

Cela signifie que 107 sur 109 de ses patients allaient mieux ou n’avaient plus mal du tout, un taux de succès inimaginable de 98 % !

Et ses patients le confirment :

« Le meilleur médecin des Etats-Unis » (Forbes)

Il suffit de passer quelques minutes sur Internet pour se rendre compte de l’ampleur du « phénomène Sarno ».

On y trouve d’innombrables témoignages de personnes qui disent avoir été totalement guéries par le Pr Sarno, après des années de souffrance et d’errance médicale.

Un site Internet entier, ThankYourDrSarno.org, regorge de lettres touchantes de patients rendant hommage au Pr Sarno. « Merci de nous avoir rendu notre vie » est placé en exergue de ce site.

Sur Amazon.com, son premier livre, Guérir le mal de dos, compte pas moins de 1 226 critiques, avec une note moyenne de 4,5/5 ! Je vous encourage à aller les parcourir si vous lisez l’anglais. Quelques titres vous donneront une idée de l’ambiance générale :

– « Ce livre a changé ma vie »
– « Plus de douleurs depuis 12 ans »
– « Sarno est notre Galilée »
– « Cette approche a marché là où toutes les autres ont échoué »
– « Mon héros »
– « S’il vous plaît, s’il vous plaît, lisez ce livre »
– « 5 ans avec des douleurs de dos, plus de douleur depuis 6 ans »
– « Guéri par un miracle »

Je pourrais continuer sur des pages et des pages : toutes les histoires sont longues, détaillées, crédibles. Et je vous rassure, il n’y a aucun phénomène sectaire dans cette histoire. Le Pr Sarno est un médecin discret, l’opposé d’un gourou.

Plusieurs personnalités du spectacle (acteurs hollywoodiens, scénaristes, présentateurs TV) ont témoigné qu’ils devaient leur guérison au Pr Sarno.

Howard Stern, qui est sans doute le présentateur radio le plus connu en Amérique, a dédié son premier livre au Pr Sarno, tant il lui était reconnaissant d’avoir mis fin à ses douleurs.

En 2012, le magazine Forbes a déclaré que le Pr Sarno était « le meilleur médecin des Etats-Unis ». L’article qui lui est dédié vaut le détour, mais voici l’extrait qui m’a le plus frappé :

« Il relève du mystère qu’un médecin qui obtienne des résultats si bénéfiques pour ses patients, à un coût nul ou quasi-nul, puisse être considéré comme « controversé » alors que ceux qui pratiquent la médecine soi-disant conventionnelle, coûteuse et inefficace, sont, d’une certaine manière, considérés comme plus légitimes. »

Pas de méthode d’évaluation scientifique, mais…

L’idéal, dans un cas comme celui-là, serait de réaliser une étude dite « randomisée, contre placebo ».

Le principe est simple : vous prenez un groupe de patient, vous les divisez en deux groupes aléatoires (au hasard), et vous donnez à l’un de ces deux groupes le « vrai » traitement, tandis que l’autre ne reçoit qu’un placebo (un faux médicament).

Puis vous observez les résultats. Si le groupe réellement traité va mieux que le groupe sous placebo, on peut être certain que c’est grâce au traitement.

Cette méthode est le graal de la rigueur scientifique. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut rester les bras croisés, sans rien faire, lorsqu’ aucune étude de ce niveau n’a pu être conduite.

Car le traitement du Pr a beau ne pas avoir été validé avec ce niveau d’exigence, il présente l’immense avantage :

– De ne pas avoir le moindre effet secondaire ou indésirable ;

– D’être gratuit ou quasiment gratuit, pour le patient comme pour la société ;

– Et de traiter des douleurs chroniques face auxquelles la médecine conventionnelle reste souvent impuissante (la plupart des médecins se contentent de donner des anti-douleurs, dont les effets secondaires à long terme sont problématiques).

En fait, la méthode du Dr Sarno est tellement simple que ceux qui souffrent depuis longtemps ont tout à gagner à l’essayer. Au pire, c’est un peu de temps perdu.

Et vous pouvez vous-même essayer maintenant ! Prêt ? Alors allons-y :

Un seul accessoire, un seul médicament : votre cerveau

Le Dr Sarno explique : dans de très nombreux cas, les douleurs chroniques ne sont pas causées par un problème corporel, elles sont produites par notre cerveau.

Attention : il ne dit pas que les douleurs ne sont pas réelles. Elles s’incarnent bien dans notre corps, dans notre chair.

Mais selon lui, elles sont produites non pas par un dysfonctionnement physique (anomalies structurelle de la colonne vertébrale, disque déformé, musculature déficiente etc.) mais par un souci psychologique que le cerveau « répercute » sur le corps via une douleur physique.

Voici comment il formule sa thèse :

« Vers 1975, j’ai abouti à la conclusion que la majorité des syndromes douloureux au cou, à l’épaule et au dos, tout comme la douleur associée fréquente dans les jambes et les bras, étaient d’ordre psychologique. Concrètement, des facteurs émotionnels déclenchaient une réaction dans certains tissus du corps qui se manifestaient sous la forme de douleur ou d’autres symptômes neurologiques. »2

Et cette thèse serait valide même si vous avez une anomalie structurelle avérée. Car de nombreuses études ont en effet montré que certains patients ayant des déformations graves ne souffrent d’aucune douleur.

L’une d’entre elles, parue dans le New England Journal of Medicine, est particulièrement troublante : les chercheurs ont fait passer des IRM lombaires à 98 personnes n’ayant jamais eu mal au bas du dos ou à la jambe.
Et ils ont découvert que 74 d’entre eux présentaient une déformation ou une saillie de disques lombaires.3

Conclusion logique : ce n’est pas parce que l’on a mal qu’on a forcément une déformation, et ce n’est pas parce qu’on a déformation qu’on a forcément mal.

Pour guérir : abandonner la croyance en une cause « physique » de la douleur

La première étape du « traitement » du Pr Sarno consiste à se persuader que votre douleur chronique a une origine psychologique :

« La douleur ne cessera pas tant que vous ne serez pas capable de vous dire : ‘mon dos est normal, je sais désormais que la douleur est due à un problème somme toute anodin initié par mon cerveau (…) et que les anomalies structurelles trouvées sur une radio, un scanner ou une IRM sont des modifications normales liées à mes activités ou au vieillissement ».

Il est vrai que ce n’est pas évident, surtout lorsqu’on découvre effectivement une anomalie, révélée par un scanner ou une IRM. Difficile, dans ce cas, de se dire qu’il ne s’agit que d’une coïncidence…

Mais le jeu en vaut la chandelle.

Pour ceux qui y parviennent, la guérison est souvent à portée de main. Chez certains patients, l’effet est même immédiat : « Souvent, il suffit de reconnaître qu’un symptôme est d’origine émotionnelle pour qu’il disparaisse », nous dit le Pr Sarno.

Et il le prouve, en publiant le témoignage de nombreuses personnes ayant vu leur douleur s’arrêter, à peine avaient-ils achevé l’un de ses livres.

Mais dans la plupart des cas, cela prend un peu plus de temps, avec un travail d’introspection.

Trouver la rage refoulée

Le Dr Sarno recommande ainsi à ses patients de réfléchir aux « rages refoulées » qui pourraient causer leurs douleurs. Celles-ci peuvent être de plusieurs sortes :

– Colère, blessure émotionnelle ou traumatisme pouvant remonter à l’enfance ;
– Colère provenant de la pression qu’on s’impose à soi-même pour être « parfait » (le perfectionnisme exacerbé est un trait de personnalité qui revient souvent chez ses patients) ;
– Colère engendré par les pressions de la vie ;
– Culpabilité, honte, peur, insécurité, vulnérabilité.

En pratique, il recommande de faire une liste, très longue s’il le faut, de toutes les pressions ou contraintes que l’on a subies au cours de notre vie et qui pourraient susciter une forme de rage au fond de nous-mêmes.

Plus étonnant, le Dr Sarno conseille également de « parler à son cerveau » : « Des patients soignés avec succès disent que lorsqu’ils sentaient le signe annonciateur d’une crise, un élancement de douleur, ils se parlaient ou même se criaient dessus et la douleur disparaissait ».

Le cœur de sa stratégie est simple : penser « émotionnel » et pas « physique » ; ne plus se focaliser sur la douleur mais sur son origine potentiellement psychologique.

Et en accompagnement de ce « traitement », le Dr Sarno conseille de se préserver, chaque jour, une période de méditation. Il insiste enfin pour maintenir un bon niveau d’activité physique, en essayant d’oublier la douleur et de ne pas craindre de malmener un « dos fragile ».

Je crois avoir résumé l’essentiel de la méthode du Dr Sarno, mais si vous voulez l’essayer sérieusement, il est à mon avis indispensable de se procurer son livre, Le Meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau.

Seul son récit complet, les cas cliniques qu’il décrit ou les détails qu’il offre vous donneront toutes les chances de guérir – et vous permettront de surmonter des doutes bien naturels.

  1. Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau, Pr John Sarno, Thierry Souccar Editions, 2015, page 25. []
  2. Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau, Pr John Sarno, Thierry Souccar Editions, 2015, page 19. []
  3. « Magnetic resonance imaging of the lumbar spine in people without back pain », Jensen M.C. et al., New England Journal of Medicine, 331, 1994, p. 69-73. []

107 Comments

  • Bougattaya abdeslam dit :

    Tous mes remerciements.Vous etes un bon donneur d’alerte en médecine

  • MINJOULOU JEAN CLAUDE dit :

    Pratique la méditation de la pleine conscience ( MBSR Dr Jon Kabat-Zin son livre passionnant et remarquablement documenté : « Au coeur de la tourmente , la pleine conscience « ? après avoir pratiqué antérieurement le zazen , lu également avec grand intérêt Mathieu Ricard , ( Plaidoyer sur le bonheur ! ) .
    J’ai adopté depuis six mois le » champ de fleurs » dont je constate journellement les effets apaisants sur mon mal chronique ( arthrose et hernie discale ) .
    Je pratique la marche , le vélo , le jardinage durant lequel, pour des travaux nécessitant de la force , je dois me ceinturer .

    En effet, l’interaction corps et esprit sur notre stress et nos douleurs dorsales , est déterminante.
    Je vais donc me procurer le livre du Dr Sarno sur Amazon.
    Cordialement,

  • DEPASSE Marie dit :

    Cela me paraît intéressant mais…………où trouver ce livre miracle???

    1000 x merci pour toutes vos recherches qui peuvent aboutir à nous
    présenter ce Dr.

  • Marcel jean-louis dit :

    Félicitations d’abord pour vos excellents articles fort bien documentés et non sectaires.
    Ne pensez-vous pas qu’il serait intéressant de nous parler des ondes scalaires, lien possible de beaucoup de phénomènes inexpliqués. Cordialement

  • Marcel jean-louis dit :

    Félicitations d’abord pour vos excellents articles. Ne pensez-vous pas qu’il serait intéressant de nous parler des ondes scalaires, lien explicatif possible de beaucoup de phénomènes inexpliqués. Cordialement

  • Suzete Nunes dit :

    Completement d’accord !
    Merci
    Suzete Nunes

  • delbouys andrée dit :

    Je ne suis nullement étonnée du traitement du Pr Sarno qui fait appel à l’énergie universelle connue depuis des millénaires.
    Bien sur le cerveau joue un rôle important dans la guérison mais on revient toujours à cette  » énergie » qui guérit mais ,il faut le dire pas toujours car d’autres choses sont en jeu!

  • ISABELLE LAMBERT dit :

    Bonjour suite à cette lettre je tenais à vous signaler que j’avais moi même subit en janvier 2014 une triple arthrodése cervicales et en janvier 2015 une double arthrodése lombaires. Je tiens à préciser que ces 2 opérations m’ont totalement délivré des douleurs incessantes que j’avais dans tout le corps et plus particulièrement dans les bras, les épaules et les jambes en libérant les nerfs qui étaient complètement écrasés par les vertèbres complètement usées. Je ne me permettrais donc pas de remettre en question ces opérations quand elles sont nécessaires. Par contre je crois de plus en plus aux méthodes naturelles par les plantes (naturopathie, homéopathie, médecine traditionnelle chinoise etc..) et au pouvoir de l’inconscient sur notre corps. J’ai vu dernièrement un iridologue, qui pratique aussi l’auriculothėrapie et l’hypnose ericksonnienne. Il soigne par les plantes (naturopathe) et les fleurs de Bach. Ce qu’il a vu dans mes iris m’a complètement bluffé. Sans que je lui dise ce qui m’amenait (je voulais bien sur le tester), il a vu tout ce que j’avais déjà eu et ce qui faisait que je n’allais pas bien actuellement. Dystonie neurovégètative, déficience immunitaire, problèmes avec les surrénales….Ces traitements par les plantes et les oligoéléments ont l’air de fonctionner et j’envisage une séance l’hypnose. Cordialement MAMIZA39

  • ; STORRER dit :

    Merci Mr BAZIN de nous faire profiter de toutes vos expériences. Je suis convaincue de la
    part du cerveau dans nos douleurs, c’est pourquoi je vous fais ce commentaire, afin que le plus grand nombre prenne conscience du pouvoir du cerveau sur notre corps. Toutes nos
    émotions passent par le cerveau et se répercutent sur nos différents organes. Le cancer en est un des exemples. Personnellement, chaque jour, je pense et parle à mon cerveau et le remercie dès la plus petite information. Nous sommes reliés à tellement d’éléments de la nature visibles et invisibles à nos yeux que nous ne devons pas perdre notre temps pour en prendre conscience. En effet, j’ai perdu mon époux qui n’avait que 52 ans d’un cancer du colon et ceci en l’espace d’une seule année. Aujourd’hui, je sais de quoi je parle, c’est pourquoi je lis attentivement toutes les infos utiles à notre bien-être, cela me permet de relativiser sans peur ni appréhension pour les années futures. Je pratique le yoga et à 70 ans j’ai une santé morale et physique satisfaisante, ca n’a pas toujours été le cas. J’encourage surtout la toute jeune génération à en prendre conscience, les années à venir seront apaisées, voire joyeuses. J’ai des petits enfants et leur tiens ce discours. Encore merci.

  • PREVOT Christiane dit :

    Merci – (après chute importante et paralysie de l’épaule à 75 ans et les réflexions imbéciles des radiologues, l’arthrose à votre âge c’est normal), j’ai réussi par des moyens naturels à diminuer les douleurs sauf quand je suis très contrariée – donc douleurs psycho-somatiques – qui confirment votre lettre – je ne prends pas d’anti-inflammatoires, juste un peu de saule quand je dois sortir – je ne marche pas longtemps mais c’est supportable
    Salutations

Leave a Reply